Informations complémentaires
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$150.00 – $350.00
Started in 2014, this photographic work is not a topological catalog of the region of Hue but tends to make all this cosmology perceived internally, like a slow diffusion from the visible to the invisible. The color hues chosen for the photos highlight this erosion of matter to extract its immaterial essence.
This project emphasizes in particular the worship of ancestors. They are always present in daily life, for which it is necessary to prepare the continuation of the life beyond. The imperial mausoleums and tombs, from the humblest to the most oversized, mix Christian and Buddhist religions in a mosaic of multicolored patterns.
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Format A3 (30x42cm)
if the artwork is square, it will be 30cm large
Format A2 (42x59cm)
if the artwork is square, it will be 42cm large
Others formats : bigger formats up to 1 meter are available. Please send us a request
You can see this artwork in the whole context of its series. You also can order the following photos which are at a similar price
Cette série a été présentée à la Biennale Internationale de Photo de Hanoï en 2023 lors de l’exposition “À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU”.
Il existe des lieux où l’architecture et l’urbanisme ne sont pas seulement façonnés par les besoins du Présent mais aussi pour les croyances d’une vie dans l’au-delà.
Cette série photographique s’imprègne de cette philosophie qui a façonnée Hué, la ville impériale au centre du Vietnam, fondé que récemment au XIXe siècle par la dynastie des Nguyen.
Les règles de construction y suivent les règles de la Nature, celles du Feng Shui :
Orientée sur les points cardinaux, la ville a établi les palais au Nord et les mausolées au Sud, en tenant compte de la position des montages et les fleuves peuplés d’animaux fabuleux, tel le Dragon, le Tigre qu’il faut ménager.
Les jardins en dessinent l’Univers avec des étangs de nénuphars, remplis de carpes reflétant le renouveau permanent et l’abondance du lieu. Sur la côte, les mangroves avec leurs arbres torturés en forme de bonsaï trahissent un climat rigoureux, avec une chaleur et de tempêtes se succédant sans cesse, sans compter la guerre du Vietnam où presque toute la Cité Interdite a été détruite.
Pourtant la sérénité y règne.
Commencé en 2014, ce travail photographique sur Hué n’est pas un catalogue topologique mais tend à faire percevoir toute cette cosmologie, à la manière d’une diffusion lente du visible à l’invisible. Les teintes de couleur choisies pour les photos mettent en évidence cette érosion de la matière pour en extraire l’essence immatérielle.
Ce projet souligne en particulier le culte aux ancêtres. Ils sont toujours présents dans la vie quotidienne, dont qu’il convient de préparer la suite de l’au-delà. Les mausolées impériaux et de tombes, plus humbles aux plus démesurées et font côtoyer les religions chrétiennes et bouddhistes dans une mosaïque de motifs colorés.
De nos jours, les plus chères, au prix d’une vraie maison, sont financées par les Vietnamiens d’outre-mer qui remplissent encore de loin leur devoir confucéen. Ainsi la cité de Hué continue à perpétuer des préceptes spirituelles qui transforme son espace-temps en une Architecture d’Eternité.