Cette série de photos jamais publiée provient de l’album « Hommage respectueux de la maison Huong Ky Photo à M. Le Ministre de l’Éducation nationale en mémoire du voyage de S.M. BAO DAI en Tonkin ».
La Galerie Inlen Photo est heureuse d’être la première à les montrer publiquement en collaboration avec la galerie française Vincent Joly dédiée aux arts d’Indochine à l’occasion du centenaire de la fondation de l’École des Beaux-Arts d’Indochine (1924-2024) aujourd’hui Université des Beaux-Arts de Hanoi.
Vietnam Airlines a utilisé une partie de ses droits commerciaux pour développer des routes internationales vers Phnom Penh, Bangkok, Vientiane, Hong Kong et Singapour, qu’Air France a rétablies de 1946 à 1949.
En 1952, par DC-3, il y avait un vol quotidien vers Saigon-Phnom Penh, un vol hebdomadaire vers Saigon-Bangkok, puis un siège ajouté à Siem Reap vers 1956, deux vols vers Saigon-Seno-Vientiane ; Par DC-4,
Après que les Accords de Genève de 1954 ont divisé le Vietnam entre le Nord et le Sud, il y a eu une période de 300 jours (se terminant le 18 mai 1955) pendant laquelle les Vietnamiens pouvaient choisir librement leur lieu de résidence.
Une migration massive s’est produite, avec environ 1 million de personnes se déplaçant du nord vers le sud et environ 50 000 personnes du sud vers le nord.
Les portraits de cette collection ont été offerts par les étudiants à leur professeur à la fin de leur scolarité dans les années 50. Les mots écrits au dos servent avant tout d’adieu formel et fournissent des informations sur leurs noms et les dates, permettant d’identifier les écoliers. Heureusement, dans un portrait spécifique, l’élève a également inclus le nom de l’école Nguyen Van Khue.
Le professeur Huỳnh Công Ân, ancienne élève déclare : “Depuis sa création en 1940,
Fernand Nadal, né en Algérie, est arrivé à Saigon dans les années 1920. Sa première annonce dans la revue Indochine française (1922) décrivait ainsi ses activités : « Photographie d’art – Photographie industrielle» et « Éditions : cartes postales, albums photos et documentaires sur la Cochinchine, le Cambodge et l’Annam ».
Contrairement à d’autres studios qui se concentraient principalement sur les portraits, le travail de Nadal offrait une orientation documentaire de cette époque.
Pour la période indochinoise, l’historien François Drémeaux révèle un fait intrigant : Hong Kong fut le premier port de l’Indochine française. Ce choix a été influencé par plusieurs facteurs, l’un des principaux attraits étant les taxes avantageuses et le système de port franc de la ville.
L’administration vietnamienne de la dynastie des Nguyen a également reconnu cet avantage. En 1865, ils envoyèrent le Dr Dang Huy Tru en mission chinoise pour explorer le développement actuel de Hong Kong.
Le nom de Huong Ky Photo est associé d’abord à l’histoire du cinéma au Vietnam puis à la photographie.
Situé dans la rue Hang Trong (Rue des tambours), à Hanoï, le studio photo a été créé en 1905 par M. Nguyen Lan Huong (1887 – 1949).
Cette rue est célèbre pour la production de peintures sur bois spécifiques. L’artisan imprime uniquement les contours noirs de l’image, puis finira les détails à la main.
Nous avons mentionné, dans notre dernier numéro, la visite que l’empereur d’Annam Bao Daï a effectuée au Tonkin pendant la première quinzaine du mois de décembre. Nous avons reçu depuis quelques nouvelles photographies qui illustrent d’un pittoresque commentaire ce voyage d’études du jeune souverain, dont le retentissement a été considérable dans toutes les villes et les régions qu’il a parcourues.
Le vrai nom de Khanh Ky est Nguyen Dinh Khanh (1874-1946). Il a ouvert son premier studio de photographie en 1892 dans la rue Hang Da. L’entreprise étant prospère, il en ouvre d’autres à Hanoï, Haiphong, Saigon (1907, 1924) et même en Chine à Guangzhou (1924). Contrairement aux autres photographes, il attache une importance particulière à former ses opérateurs qui viennent principalement du village de Lai Xa, dans la province d’Ha Dong, considéré comme le berceau de la photographie vietnamienne.
Le paquebot débute sa carrière le 22 septembre 1912 sur la ligne d’Extrême-Orient. En 1914, il était, avec ses 13 000 jauges brutes, le plus grand et le plus luxueux des paquebots de la Compagnie, le seul à pouvoir proposer des cabines « luxe », équivalentes aux lignes de l’Atlantique Nord.
Quelques extraits du récit de voyage de Jeanne Marie Méchin à bord du Paul Lecat en novembre 1923 entre Marseille et Saigon.